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La sécheresse oculaire est-elle une contre indication pour la réalisation d’un LASIK ?

La « sécheresse oculaire » (ou xérophtalmie) est une affection très fréquente, et un motif récurrent de consultation pour chirurgie réfractive. Les patients atteints de sécheresse oculaire présentent généralement une moindre tolérance aux lentilles de contact: de plus, le port prolongé de lentilles de contact favorise l’aggravation d’une sécheresse oculaire. Le patient atteint de syndrome sec  ressent des brûlures oculaires, des picotements, et présente souvent un certain degré de rougeur oculaire. Il a envie de se frotter les yeux, ce qui ne calme pas (ou très transitoirement) voire accentue les symptômes. Ces symptômes peuvent être calmés par l’instillation de larmes artificielles, et/ou la pose de dispositif qui ralentissent l’évacuation des larmes (bouchons lacrymaux).

Les patients qui consultent pour chirurgie réfractive présentent très souvent un certain degré de sécheresse oculaire, souvent attribué (car révélé, provoqué ou accentué) par le port des lentilles de contact. C’est d’ailleurs les symptômes et la gêne ressentie qui conduisent ces patients à trouver un moyen de correction plus confortable.

Le film lacrymal est constitué de divers composants (mucinique, hydrique, lipidique en surface). Il a une épaisseur variable, de l’ordre que quelques microns (millièmes de millimètre). Il joue un rôle double : optique (régularisation de la surface oculaire afin que la lumière pénètre bien dans l’oeil et ne soit pas diffusée ou absorbée) et défensif (piège pour les substances chimiques susceptibles d’agression: allergènes, polluènes, etc. ). Il recouvre donc la surface épithéliale de la cornée qu’il protège et régularise; il ne fait pas partie de la cornée car il est fabriqué par diverses glandes appelées « glandes lacrymales », dont certaines sont situées dans la conjonctives, d’autres sur le rebord des paupières. En cas de sécheresse « banale », le film lacrymal est en quantité réduite et/ou de mauvaise qualité, mais il est suffisamment formé pour assurer une protection de la cornée (absence de kératite sèche). Les symptômes ressentis sont liés à une stimulation excessive des terminaisons nerveuses situées au sein de l’épithélium cornéen au niveau des zones insuffisamment recouvertes par le film lacrymal.

Le  terme « sécheresse oculaire » est en fait une expression générique qui recouvre un très large éventail de tableaux cliniques; du plus bénin ( la simple sensation d’inconfort, de gêne avec sensation de sable)  au plus grave (quasi cécité par kératinisation de la surface oculaire: situation exceptionnelle  observée dans des maladies générales chroniques où l’atteinte oculaire a été négligée).

Il existe des syndromes secs « primitifs » (sans cause identifiée), ou secondaires à des maladies oculaires ou générales (ex : polyarthrite rhumatoïde). L’influence de facteurs hormonaux a été démontrée, et le syndrome sec est particulièrement fréquent après la ménopause, où il s’associe à une sécheresse des muqueuses buccales et/ou génitales. La présence d’une innervation cornéenne de qualité est nécessaire pour assurer une sécrétion basale des larmes (les larmes sont en effet fabriquées en permanence – pas uniquement lorsque l’on pleure- sous l’effet d’une boucle réflexe dont l’origine se situe dans les terminaisons nerveuses situées dans l’épithélium de la cornée). Enfin, la sécheresse oculaire n’est pas qu’une affaire de quantité de larmes. Dans bien des cas, un problème qualitatif est à l’origine des symptômes: les larmes sont produites en quantité suffisante, mais elles s’évaporent trop rapidement. De fait, les tests de break up time ou de schirmer n’ont pas une grande spécificité et sensibilité, car ils sont peu reproductibles (larmoiement réflexe, quantité de fluorescéine instillée, etc.). Enfin, il existe une composante inflammatoire associée dans la plupart des syndromes secs: l’existence d’une vasodilatation des vaisseaux conjonctivaux situés au pourtour de la cornée est évocatrice.

En pratique, il est important de distinguer avant chirurgie réfractive deux sortes de syndromes secs: ceux qui sont compliqués d’une kératite sèche, et ceux qui en sont exempts. La kératite sèche est diagnostiquée à l’examen à la lampe à fente : irrégularité épithéliale, fines ponctuations dites « fluo positives » (KPS), présences de rouleaux de cellules épithéliales dans les larmes, inflammation oculaire (rougeur conjonctivale et palpébrale). Les examens topographiques et aberrométriques sont perturbés par l’irrégularité épithéliale superficielle. La réalisation de la chirurgie LASIK chez un patient atteint de kératite sèche se complique en général de détachements épithéliaux (microkératomes mécaniques) et/ou de pertes de l’étanchéité de l’interface et problèmes de découpe (laser femtoseconde).

Le syndromes secs exempts d’atteinte décelable de la surface cornéenne (rivière lacrymale réduite mais absence de kératite, surface oculaire calme, et régulière en topographie) ne sont PAS une contre indication à la chirurgie par LASIK ou PKR. Ils en sont au contraire une indication potentielle, puisque le port de lentille est inconfortable et risqué chez ces patients (risque accru d’infection par micro lésions cornéennes répétées; c’est pour cette raison qu’il est conseillé d’ôter les lentilles quelques jours avant la chirurgie). Toutefois, ces techniques (LASIK mais aussi PKR)  peuvent accentuer l’intensité des symptômes (par atteinte de l’innervation cornéenne superficielle liée à la découpe du capot en LASIK et à la photoablation en PKR, et aussi par une certaine toxicité locale des collyres antibiotiques et anti inflammatoires prescrits). Dans certains cas, ces techniques peuvent induire l’apparition d’une kératite liée à la majoration de la sécheresse. La présence d’un syndrome sec sans kératite sèche peut faire l’objet d’un traitement préventif  avant la réalisation de la chirurgie (il n’y a pas de consensus précis); certains chirurgiens recommandent de prescrire des larmes artificielles ou de poser des bouchons lacrymaux  avant la chirurgie.  D’autres considèrent qu’il est préférable de simplement retirer les lentilles un certain temps avant la chirurgie. En cas d’accentuation de la sécheresse oculaire après la chirurgie, il faut recourir à ces mêmes méthodes, et il est de toutes façons conseillé d’ accroître la fréquence d’instillation des larmes artificielles dans les premières semaines qui suivent la réalisation d’un LASIK ou d’une PKR.

L’accentuation de la sécheresse oculaire est plus marquée après LASIK qu’après PKR. Toutefois, la réalisation d’une PKR provoque un retard de récupération fonctionnel de quelques jours, et des douleurs parfois vives pendant les premières 24 heures (possiblement atténuées par la prise d’antalgiques). Ces données sont à mettre en balance pour permettre au patient et à son chirurgien d’orienter le choix de la technique la plus adaptées au désidératas du patient quand PKR et LASIK sont possibles.

18 réponses à “La sécheresse oculaire est-elle une contre indication pour la réalisation d’un LASIK ?”

  1. Vallet dit :

    Bonsoir Docteur,
    J ‘ ai été opérée de la cataracte : œil gauche il y a 10 jours :phaco emulsification et pose implant de chambre postérieure
    J1 postop consultation ras
    J7 postop keratite sévère pour laquelle mon ophtalmo m’ a mise sous collyre de ciclosporine pour une période de 2 mois
    Je dois le revoir dans 1 mois
    Il m’ a parlé de keratite chronique
    A noter que j’ avais eu 1 mois1/2 avant une keratite pour laquelle j’ avais été traitée
    Localement syndrome inflammatoire avec douleur rougeur et picotements ainsi que gêne à la lumière
    Je suis inquiète car la date d’ intervention pour le deuxième côté est remise en question
    Voilà pourquoi je me permets de vous contacter

  2. Kila dit :

    Bonjour à toutes et tous,
    J’ai lu avec attention tous les témoignages et suis navrée de lire ces effets après vos interventions.
    Mon conjoint a également fait cette opération et à une forte sécheresse oculaire depuis maintenant 3 ans. Bouchon en silicone, goutte, crème tout y est passé mais rien n’y fait… c’est l’horreur!
    A toutes les personnes qui ont laissé un commentaire après toutes ces années/mois, avez-vous pu trouver une solution? Et si oui, laquelle? @Dr Gatinel, bonjour, auriez-vous également une solution?
    Merci pour votre retour et vous souhaite à tous une excellente journée.
    Laura

  3. Nina dit :

    Bonjour,

    4 mois après lasik, je constate que ma secheresse est toujours présente, et m habdicape au quotidien au point où j’ai des idées noires. J’en regrette l’opération car je m’attendais pas du tout à un tel niveau de sécheresse.

    Je signale que je mets des gouttes toutes les 30mn. J’ai une forte sensibilité à l’air, une grande photophobie et je ne sais pas si ces effets secondaires vont durer.

    Avant le lasik, j’avais pris 10 ans de progestérone, vesicare et porté des lentilles de contact. J’avais une secheresse existence avant le lasik mais qui était gerable. Aujourd hui je souffre et rien me calme.

    Est ce que c’est inquiétant pour la suite ? Je dois attendre l’innervation corneenne. Cela peut prendre 5 ans selon certaines études.
    Le serum autologue pourrait il m aider ?

    Je n’arrive plus à trouver des solutions et pourtant au bilan pré opératoire, j’avais bien incisitè sur ma secheresse existence et que ça ne posait pas de problème.

  4. Ghazi dit :

    Mes yeux sont encore secs même après 7 ans d’opération PKR
    Il ya t’il une solution docteur ?

  5. Dr Damien Gatinel dit :

    Un examen ophtalmologique détaillé est nécessaire pour répondre à votre question; il convient parfois de réaliser un traitement local préparatoire (amélioration de la surface oculaire) avant une chirurgie des paupières.

  6. Anne Demond dit :

    Docteur. Je voudrai me faire opérer les paupieres supérieurs et inférieurs. J’ai une impression de sable dans les yeux qui, malgré tout pleurent lorsque j epluche les oignons. Je mets 5 gouttes de vismed par jour. Est ce que l opération des paupieres est contre indiquée

  7. Meheu dit :

    Bonjour,
    Je me suis fait opéré par lasik. Je ne supportais pas les lentilles j’ai trouver que cela serait un bon compromis mais on ne m’avais a aucun moment demander si mes yeux était sec, car c’était le cas.
    Cela fait 6 jours et j’ai une très forte gêne depuis 2 jours à un oeil, j’ai une sensation de corp étranger et mais yeux sont sec, compmme irrité.
    Esque cela passe avec le temps ? N’y a-t-il pas d’autre chose à faire que de mettre des gouttes de vismed(8 part jour).
    Je n’est pas encore repris le travail, mais j’appréhende beaucoup si cette sensation ne passe pas.

  8. Dr Damien Gatinel dit :

    La sécheresse oculaire peut persister plusieurs semaines ou mois après le LASIK, mais tend à diminuer dans la plupart des cas à partir du 3e mois postopératoire. Ceci peut sembler long aux patients concernés. Il s’agit d’un phenomène complexe lié à l’interaction de divers mécanismes et la restauration de l’innervation de la surface cornéenne, en particulier, peut prendre plus de temps. Le voile est lié à un étalement imparfait du film lacrymal entre les clignements. Le vent est un facteur aggravant car il provoque une évaporation du film lacrymal (dont l’épaisseur est très faible). Je vous invite à instiller des agents mouillants plus ou moins visqueux avant certaines activités sportives (Vismed, Thealose, Hylovis, etc.) Ces produits peuvent augmenter la stabilité du film lacrymal et mieux protéger la cornée, le temps que la sécrétion basale de larmes augmente et se normalise.

  9. Laurène dit :

    Bonjour, J’ai été opérée par Lasik il y a 1 mois et demi d’une myopie moyenne/forte après de nombreuses années en lentilles rigides que je supportais toujours très bien avant mon opération. J’apprécie la super qualité de vision que j’ai aujourd’hui, mais j’ai un inconvénient persistant de sécheresse oculaire un peu gênant … Dans mon cas, je le subis en faisant du cheval ou du vélo (beaucoup plus fort à vélo). Ca ne pique pas, ou n’est pas douloureux, mais un voile flou s’installe, d’autant plus désagréable qu’il commence par l’oeil droit, et pendant un certains temps je vois net d’un oeil et pas de l’autre … (l’oeil droit étant un peu plus myope : OD -7.25 OG -5.75). En pré-op, mon opthalmo m’avait indiqué que je n’avais pas de sécheresse oculaire particulière. Je sens que cela va de mieux en mieux (2s après l’opération, en 1/2h à vélo je voyais flou, à 5s c’était plutôt 1h), mais je n’envisage par exemple pas encore une grosse sortie vélo malheureusement … Est-ce une situation classique ? Savez-vous si je peux m’attendre à ce que ça dure encore plusieurs mois ?
    J’en profite pour vous remercier pour votre site, que j’ai consulté à de multiples occasions, et qui est de grande qualité.

  10. Flo Immo dit :

    Bonjour Docteur,

    J’ai une sécheresse oculaire suite à une opération en PKR et mes yeux ont tendance à coller à mes paupières la nuit, provoquant de temps en temps des kératites.
    Le seul médicament qui soit efficace est la pommade ophtalmique Dulcis vitamine A.
    J’ai pris cette pommade en prévention pendant 5 mois avant de me faire opérer (j’avais déjà une sécheresse oculaire) et je continue à en mettre en post-opératoire depuis 3 mois maintenant.
    Je me demandais néanmoins s’il y avait un risque a utiliser ce médicament sur le long terme?
    Merci d’avance pour votre réponse.

  11. Dr Damien Gatinel dit :

    La sécheresse oculaire est classique au décours du LASIK. Les symptômes peuvent être parfois accentués par les instillations de collyres (qu’il faut continuer néanmoins), le changement de la géométrie du profil cornéen, etc etc.

  12. Florian dit :

    Bonjour, j’ai eu recours au lasik, tout c’est très bien passé, cela fait 5 jours , je m’appercois que mes yeux sont de plus en plus rouges et secs, malgré le fait que mette 6-7 fois des larmes (prescrit 4 fois par jour). Me confirmez vous que cela est normal où dois-je prendre contact aveca clinique ? Sinon tout vas bien, parfois léger sensation de voir un peu moin bien avec mon œil gauche que le droit et vice-versa. Merci d’avance. Florian

  13. Dr Damien Gatinel dit :

    Il n’existe pas de réponse univoque à vos questions. Le LASIK, ainsi que le SMILE, accentuent la sécheresse oculaire au décours de la chirurgie, et ce pour plusieurs semaines, parfois mois. Cette sécheresse est liée à la section de filets nerveux cornéens superficiels: l’innervation est en effet impliquée dans le boucle réflexe qui contrôle la sécrétion des larmes. Le SMILE est théoriquement censé réduire le risque de sécheresse, mais l’extraction du lenticule « en bloc » impose aussi la section de filets nerveux cornéens. Dans la plupart des cas, la sécheresse induite se résorbe, et les études montrent que cela peut prendre parfois plusieurs mois. Le paraodoxe est que nombre de patients myopes ou hypermétropes consultent pour une chirurgie réfractive en raison d’un inconfort au port des lentilles lié, justement, à une sécheresse sous-jacente. Il est indiqué d’opérer les patients dont la sécheresse est ressentie, peut être objectivée par certains examens (break up time du film lacrymal, test de schirmer), mais n’occasionne pas de lésion cornéenne superficielle (absence de kératite), et s’inscrit dans un contexte « banal » (absence de maladie générale type Goujerot Sjroegren, ou locale impliquant une atteinte neurologique susceptible de compromettre durablement l’innervation cornéenne).La PKR est une option intéressante, car son impact sur l’innervation cornéenne est moindre (réinnervation plus rapide par simple repousse des terminaisons nerveuses superficielles). Votre degré de myopie est accessible à cette technique, même si à droite, un risque de sous correction légère existe. Dans tous les cas, le traitement postopératoire de la sécheresse est renforcé (larmes, gels, etc.) et il est aussi possible de prévoir l’occlusion temporaire des méats lacryamux inférieurs (ceci ralentit l’évacuation des larmes, et prolonge leur temps de contact avec la surface oculaire). On utilise pour cela des petits bouchons en silicone que l’on pose à la fin de l’intervention.

  14. Flo Immo dit :

    Bonjour docteur,

    Je voulais savoir si une sécheresse oculaire déjà existante peut être définitivement aggravée par le Lasik ou si l’aggravation ne sera que transitoire pendant quelques mois ?

    Quels sont les risques d’un aggravation de la sécheresse oculaire, au delà d’une situation d’inconfort qui peut être traitée par des larmes artificielles ?

    Est-il vraiment prouvé dans la pratique que les autres techniques (PKR, SMILE…) sont moins génératrices de sécheresse oculaire ?

    J’ai la correction suivante en lentilles : OD : -6 (-0.75) 140 ° ; OG : -5. Le lasik me semblait plus indiqué, mais avec une sécheresse oculaire déjà existante, faudrait-il privilégier une PKR ?

    Merci d’avance pour vos réponses.

  15. Dr Damien Gatinel dit :

    Il est difficile de répondre à votre question sans un examen précis et détaillé. Dans certains cas, la PKR peut offrir une alternative aux patients atteints de certaines formes de sécheresse oculaire. Ce type d’indication s’effectue au cas par cas.

  16. Plante Sophie dit :

    Bonjour, je suis allée faire les tests pour une chirurgie au laser. La technologue m’a rappelé et me dit que le chirurgien ne veut pas prendre le risque de m’opérer car j’ai une sécheresse oculaire et j’ai eu une hyperkératose de la glande lacrimale de la paupière supérieure, causée par les lentilles cornéennes que je ne porte plus depuis 2 ans. J’ai demandé si il était possible d’obtenir un examen par ce chirurgien pour voir l’état de cette hyperkératose et on m’a répondu que non et qu’il n’y avait aucune autre option car il y aurait un risque de blépharite chronique… Y a-t-il d’autres options? J’ai 40 ans et aucun problème de santé.

  17. Dr Damien Gatinel dit :

    La sécheresse oculaire peut effectivement être accentuée après LASIK. La PKR est a priori une meilleure option, et peut permettre de traiter des myopies jusqu’à -6D environ. Il survient parfois une accentuation de la sécheresse après PKR, mais elle est moins intense et un retour à l’étant antérieur est attendu au bout de quelques semaines à quelques mois.

  18. ELODIE dit :

    Bonjour,

    J’ai pris rdv pour ce 19 mai en vue d’un avis pré-opératoire. J’ai une sécheresse oculaire me provoquant des kératites régulièrement dès que je ne mets pas de gouttes durant 1 semaine.
    Je mets des gouttes plusieurs fois par jour en continu ; cette sécheresse est due à une mauvaise qualité de larmes (rosacée oculaire) qui ne peut être traitée pour cause d’allergie au traitement.
    Je ne peux plus porter de lentilles depuis plus d’un an.
    Est-il possible d’envisager une chirurgie réfractive ? Mon ophtalmo m’avait déconseillé le lasik car trop de risque d’aggraver la sécheresse oculaire de façon irréversible.

    Une pkr est-elle possible? (je suis myope et astigmate, myope à -6)

    Merci
    Elodie

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